Stage féminin du 09 Mars 2019

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Transcription, source : Courrier de l’Ouest

Elles ont découvert le krav-maga

Le club d’Angers a initié une cinquantaine de femmes à cette pratique d’autodéfense.

Pour la Journée internationale de la femme, près de cinquante Angevines et autres sont venues s’initier samedi dernier au Krav-maga, un sport de combat et d’autodéfense que décrit Samuel Fresnet, ancien militaire et moniteur au club : « En cas d’attaque, on n’a pas le temps de réfléchir, il faut avoir des petits trucs pour se défendre. La règle est simple, il faut stopper l’agresseur en un ou deux mouvements. Pour cela le Krav-maga est un mélange de plusieurs sports de combat. »

Les participantes se sont vu prodiguer des conseils avec mise en situation par cette ceinture noire 2e darga : « Dans le Krav-maga il n’y pas de compétition car dans la rue il n’y a pas de règle et pas d’arbitrage. La philosophie est simple, il faut stopper l’agresseur en un ou deux mouvements en frappant les parties sensibles. »

Durant plus de trois heures, les stagiaires de tout âge se sont succédé pour réaliser différents exercices, avec des simulations d’attaque, sans arme puis avec un couteau factice. Dans une ambiance studieuse et aussi parfois ludique, les femmes se sont appliquées à réaliser les exercices proposés.
Au final, elles étaient satisfaites de cette expérience nouvelle pour certaines, comme Sandrine : « Je suis Parisienne et je suis à Angers pour le week-end. Je pense que savoirs se défendre peut servir partout et pas seulement à Paris ». Manon, une Bretonne de 22 ans, profitait elle aussi de son week-end angevin pour s’initier : « Je suis venue de Guingamp voir ma cousine, elle m’a parlé de ce stage, j’ai pensé que ça pouvait être utile ».

Il y avait naturellement un fort un contingent de locales, comme Anne. 32 ans: « Je n’ai jamais eu de problème à Angers mais je suis venue pour découvrir ».
Et enfin celles qui souhaitent joindre l’utile à l’agréable telle que Nolwenn, 28 ans : « Je voulais découvrir ce sport. Et puis, sait-on jamais, on peut en avoir besoin. Je pense aussi en faire une activité sportive pour la suite ». C’est le cas d’Angèle, 38 ans, qui a intégré le club en septembre : « J’ai toujours voulu faire un sport pratique, utile. », confie-t-elle.